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Slovénie : le gouvernement va interdire l'entrée sur le territoire de deux ministres israéliens
Slovénie : le gouvernement va interdire l'entrée sur le territoire de deux ministres israéliens

Le Figaro

time2 hours ago

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Slovénie : le gouvernement va interdire l'entrée sur le territoire de deux ministres israéliens

Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, partenaires clés de la coalition de Benyamin Netanyahou, vont être interdits d'entrée sur le territoire slovène. Le gouvernement slovène a annoncé jeudi 17 juillets des mesures pour interdire l'entrée sur le territoire de deux ministres israéliens d'extrême droite, une initiative présentée comme «une première dans l'Union européenne». Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, partenaires clés de la coalition du premier ministre Benyamin Netanyahou, vont être déclarés «personae non gratae» en raison de leurs «propos génocidaires, encourageant une violence extrême et de graves violations des droits humains des Palestiniens», selon un communiqué. Publicité Plus d'informations à venir...

Menacé de prison, Bolsonaro reste combatif
Menacé de prison, Bolsonaro reste combatif

La Presse

time2 days ago

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Menacé de prison, Bolsonaro reste combatif

(Sao Paulo) L'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro, s'est dit prêt à « changer le destin du Brésil », haranguant quelques milliers de manifestants venus le soutenir dimanche à Sao Paulo alors qu'il est menacé de prison pour tentative présumée de coup d'État. Facundo Fernández Barrio Agence France-Presse « Ceux qui m'accusent peuvent avoir beaucoup d'atouts dans leur jeu, mais moi, j'ai trois choses qu'ils n'ont pas de mon côté : Dieu, la liberté et le soutien d'une bonne partie de la population brésilienne », a-t-il scandé face à ses sympathisants vêtus de jaune et de vert sur l'emblématique avenue Paulista. Plusieurs manifestations ont été organisées depuis le début des déboires judiciaires de Jair Bolsonaro, et l'affluence s'est effritée au cours de ces derniers mois. Selon les calculs de chercheurs de l'Université de Sao Paulo, environ 12 400 personnes ont participé dimanche au cortège sur l'avenue Paulista, contre 45 000 en avril et 185 000 en février. Inéligible jusqu'en 2030 pour ses attaques sans preuve sur les urnes électroniques utilisées au Brésil, l'ancien président (2019-2022) a évoqué les élections générales de l'an prochain, mettant notamment l'accent sur les législatives. « Donnez-moi 50 % des députés et des sénateurs, et je change le destin du Brésil », a-t-il déclaré, vêtu d'une veste de survêtement bleue sur un polo jaune pâle. Mais cette fois, M. Bolsonaro, 70 ans, ne s'est pas présenté explicitement comme le candidat du camp conservateur à la présidentielle de 2026, contrairement à d'autres occasions, quand il se disait convaincu qu'il parviendrait à faire annuler son inéligibilité. « Je ne suis pas obsédé par le pouvoir, je suis amoureux de ma patrie […] Je n'ai pas besoin d'être le président [de la République]. Si je reste président d'honneur de mon parti, nous pourrons faire ce que vous souhaitez », a-t-il affirmé. « Occuper le terrain » Lors de la manifestation de dimanche, Jair Bolsonaro a reçu le soutien appuyé d'un de ses plus puissants alliés, le gouverneur de Sao Paulo Tarcisio de Freitas, qui l'a qualifié de « plus grand leader de l'histoire » du pays. « Il va encore faire la différence et contribuer beaucoup au Brésil », a déclaré cet ancien ministre, pressenti comme un présidentiable en puissance en l'absence de M. Bolsonaro. À gauche, le président Luiz Inacio Lula da Silva, dont la popularité est en berne, n'a toujours pas annoncé s'il briguerait ou non un nouveau mandat. « Le principal message de ces manifestations, c'est qu'il faut occuper le terrain. Aujourd'hui, on ne parle pas de candidature », a pour sa part affirmé à l'AFP Carlos Bolsonaro, l'un des fils de l'ex-président, conseiller municipal de Sao Paulo. Même son de cloche pour Valdemar Costa Neto, président du Parti libéral (PL), la formation politique de l'ancien président. « Bolsonaro doit être présent lors de ce type de manifestation pour montrer au pouvoir judiciaire que le peuple est avec lui. Tant qu'il est président d'honneur du PL, nous faisons tout ce qu'il veut, car les voix lui appartiennent », a affirmé ce dirigeant à l'AFP. Face aux manifestants, Jair Bolsonaro a à nouveau nié catégoriquement toutes les accusations qui pèsent contre lui, comme il l'avait fait le 10 juin lors de son face-à-face très attendu avec le juge Alexandre de Moraes, puissant magistrat honni de son camp. Il est accusé d'être le « leader d'une organisation criminelle » ayant conspiré pour son maintien au pouvoir après l'élection présidentielle d'octobre 2022, remportée par Lula. M. Bolsonaro encourt jusqu'à 40 ans de prison, mais se dit victime d'une « persécution politique » visant à l'empêcher de se présenter à la présidentielle l'an prochain. « Ils ont fait la même chose avec moi qu'avec Marine Le Pen », a déclaré l'ex-président dimanche à l'AFP, en référence à la dirigeante française d'extrême droite déclarée inéligible fin mars pour détournement de fonds. « Psychopathe » « Il y a une justice pour la gauche et un état d'exception pour la droite. Les juges de la Cour suprême n'ont même pas été élus et ils sont en train de prendre le pouvoir au Brésil », dit à l'AFP un manifestant qui se fait appeler « Julinho Cœur de lion ». Chauve comme le juge Moraes, ce sexagénaire porte une toge noire de magistrat, avec une simple couche en guise de bermuda et de longues chaussettes blanches. « Alexandre de Moraes est un psychopathe, il a déchiré la Constitution », insiste-t-il. Mais Jair Bolsonaro ne fait pas l'unanimité dans la plus grande mégalopole d'Amérique latine. « Cette manif, c'est n'importe quoi. Ce type [Bolsonaro] devrait aller en prison. Je ne sais pas comment des gens peuvent encore venir ici pour le défendre », commente Dionisio Teixeira, vendeur de disques vinyle sur l'avenue Paulista, habituellement transformée le dimanche en grande voie piétonne où les habitants de Sao Paulo viennent se promener.

Émeutes en Espagne : cinq minutes pour comprendre les troubles anti-immigrations dans le sud du pays
Émeutes en Espagne : cinq minutes pour comprendre les troubles anti-immigrations dans le sud du pays

Le Parisien

time3 days ago

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  • Le Parisien

Émeutes en Espagne : cinq minutes pour comprendre les troubles anti-immigrations dans le sud du pays

Chasse aux migrants, appel à la déportation de la population maghrébine, agressions contre les personnes perçues comme nord-africaine… Depuis plusieurs jours, la ville de Torre-Pacheco , dans la région de Murcie, au sud-est de l'Espagne, fait face à une flambée de violences inédite. Certains redoutent que ces mouvements se propagent à tout le pays, sur fond de percée de l'extrême droite. Le mercredi 9 juillet, un retraité de 68 ans, Domingo, est violemment agressé, sans motif apparent, dans la ville de Torre-Pacheco, 40 000 habitants, par des agresseurs supposés être d'origine nord-africaine, selon des témoins. Deux « immigrés » n'habitant pas à Torre Pacheco ont été arrêtés dans le cadre de cette agression, ont indiqué lundi les autorités. Postée sur les réseaux sociaux, la vidéo de l'agression de Domingo fait réagir notamment les responsables du parti politique Vox . Le parti d'extrême droite dénonce une forme de « terrorisme nord-africain ». « C'est pour des raisons politiques qu'ils font cela, c'est de la récupération politique », estime auprès du Parisien Carole Vinals, maître de conférences en civilisation de l'Espagne contemporaine à l'Université de Lille. Cette agression s'inscrit dans un contexte déjà tendu en Murcie. « 40 % de la population de Torre-Pacheco est issue de l'immigration. Cette population provoque des ressentiments », affirme Albert Borras Rius, docteur en géopolitique. Dans le reste de l'Espagne , la progression de Vox permet également d'imposer ce débat dans la société. « Le principal pilier du discours de l'extrême droite, c'est le discours anti-immigration. Ce genre d'incident permet à l'extrême droite de jeter de l'huile sur le feu », souligne Carole Vinals. De nombreux mouvements d'ultra-droite échaudés par ces discours se sont organisés sur les réseaux sociaux, comme Télégram. Et ont appelé à mener des chasses anti-migrants et incendier des commerces tenus par des magrébins. Le tout ponctué de propos haineux. Les premières tensions ont éclaté lors d'un rassemblement pacifique « organisé » le vendredi 11 juillet. Des groupes d' extrême droite se sont infiltrés et ont scandé des slogans racistes. Puis de nombreuses confrontations entre des habitants de Torre-Pacheco, pour la plupart d'origine marocaine, et des groupes extrémistes, souvent étrangers à la ville et motivés par les appels xénophobes diffusés sur les réseaux sociaux , ont eu lieu. Le quotidien L'Opinion de Murcia fait ainsi état « de bagarres à coups de pierres et de bouteilles, de coups de couteau et de dommages aux véhicules ». Plusieurs groupes de personnes auraient également parcouru les rues de la commune munies de bâtons, à la recherche de personnes d'origine étrangère. Des scènes qui se sont reproduites samedi et dimanche soir. Les autorités appellent au retour au calme . « Les habitants de Torre-Pacheco veulent vivre en paix et ils veulent vivre ensemble comme ils l'ont fait jusqu'à présent », a clamé le président conservateur de la région Fernando Lopez Miras. Le gouvernement , de son côté, a réagi par la voix de la ministre de la jeunesse Sira Rego : « Nous condamnons fermement les persécutions racistes contre les migrants à Torre-Pacheco. L'extrême droite et la droite signent et leurs escadrons agissent. » Une opération de surveillance spéciale a d'ailleurs été lancée avec le déploiement de 50 agents de police supplémentaire. Quatre jours après le début de ces émeutes, cinq personnes ont été blessées. Neuf personnes ont été arrêtées , a indiqué lundi la déléguée du gouvernement central dans la région de Murcie, Mariola Guevara. Deux parmi elles ont été arrêtées dans le cadre de l'agression du sexagénaire. Les sept autres, un citoyen marocain et six espagnols, ont été interpellés pour leur participation aux affrontements qui ont suivi. Malgré l'appel au calme, la tension persiste. De nouvelles « chasses aux migrants » sont prévues par le groupe d'extrême droite « Deport them now » dans les prochains jours. Albert Borras Rius, auprès du Parisien, craint que les mobilisations anti-immigrés dépassent le cadre de la Murcie : « Ce cas de Torre-Pacheco peut provoquer des cas similaires dans d'autres villes. L'extrême droite a créé dans certaines villes des brigades pour surveiller et persécuter des migrants. » L'été dernier, le Royaume-Uni avait également été secoué par d'importantes émeutes , sur fond de sentiments anti-immigration et islamophobe. L'élément déclencheur avait été une attaque au couteau, dans le nord de l'Angleterre, dans laquelle trois petites filles avaient été tuées. La propagation de fausses informations au sujet du suspect, notamment par l'extrême droite, avait encouragé ces violences.

Une éducatrice licenciée à Fribourg à cause d'un passé néonazi qui refait surface
Une éducatrice licenciée à Fribourg à cause d'un passé néonazi qui refait surface

24 Heures

time3 days ago

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Une éducatrice licenciée à Fribourg à cause d'un passé néonazi qui refait surface

La Commune de Chiètres (FR) a remercié une employée liée à des mouvements néonazis. Publié aujourd'hui à 16h00 La Commune fribourgeoise de Chiètres a remercié une collaboratrice aux affiliations néonazies; elle avait été engagée dans un service d'accueil extrascolaire. Unsplash L'affaire a secoué le canton de Fribourg en début d'année, quand la Commune de Chiètres a engagé, pour l'accueil extrascolaire, une employée soupçonnée d'être une influenceuse… néonazie. D'après «Watson» , cette femme, mariée à un «néonazi» connu du paysage romand, s'est illustrée sur les réseaux sociaux comme figure de proue de l'extrême droite germanophone. Peu après l'entrée en fonction de l'employée, le passé de cette dernière a rapidement refait surface dans la presse. Des photos la montrant tout sourire devant le camp de concentration d'Auschwitz ou posant aux côtés d'un groupe punk faisant l'apologie de Hitler ont été mises en lumière, apportant la preuve de ses affinités idéologiques. Ce lundi, «La Liberté» révèle que la Commune de Chiètres a finalement décidé de renvoyer cette collaboratrice. Cette décision fait suite à une enquête interne et repose sur «le passé personnel de l'employée, jugé incompatible avec ses fonctions». Les autorités communales précisent par ailleurs que «des mesures appropriées ont été prises immédiatement afin de garantir, à tout moment, un accueil stable, fiable et adapté aux enfants». L'actu du canton de Fribourg Newsletter «La semaine fribourgeoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Fribourg, chaque vendredi. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Alain Soral est recherché en France pour «apologie du terrorisme»
Alain Soral est recherché en France pour «apologie du terrorisme»

24 Heures

time4 days ago

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Alain Soral est recherché en France pour «apologie du terrorisme»

Selon BFMTV, l'idéologue d'extrême droite, installé à Lausanne, est soupçonné d'avoir participé à la diffusion de messages pro-iraniens. Publié aujourd'hui à 18h55 Alain Soral à son arrivée pour son procès en appel à Lausanne en 2023. Le Tribunal fédéral a finalement confirmé sa condamnation pour des propos homophobes tenus contre une journaliste de la «Tribune de Genève». AFP En bref: En France, les plaintes s'accumulent contre Alain Bonnet, dit Soral. Multirécidiviste, l'idéologue de la droite extrême, qui vit en Suisse, dans la région lausannoise, est accusé cette fois-ci de «provocation au terrorisme » et d'«apologie du terrorisme», selon un article de BFMTV publié début juillet sur son site internet. Il serait soupçonné d'avoir participé à la diffusion de messages pro-iraniens sur une chaîne de l'application Telegram. Des propos émis depuis le compte «Axe de la résistance» à la suite du massacre du 7 octobre 2023 commandité en Israël par le Hamas. Le point de départ de cette nouvelle affaire est l'enquête ouverte par le Parquet de Paris fin 2023 contre une activiste iranienne basée à Lyon, accusée d'avoir agi sur les réseaux sociaux pour le compte du régime des mollahs. Toujours selon BFMTV, l'universitaire est incarcérée depuis mars 2025 à la prison de Fresnes. Ce dossier serait l'une des réponses de l'État français à la détention pour espionnage en Iran de deux de ses ressortissants, Cécile Kohler et Jacques Paris. Apologie du terrorisme C'est lors des investigations sur cette propagandiste que le lien a été fait avec Alain Soral, ajoute le journal «Libération» . Plus précisément avec «Égalité et réconciliation», la plateforme internet du polémiste, qui aurait hébergé une émission radio «Axe de la résistance», une déclinaison de la chaîne Telegram administrée par la suspecte. Les membres de l'équipe d'Alain Soral y auraient relayé le discours des Gardiens de la Révolution iraniens, dénonçant «l'entité sioniste» et soutenant «la résistance palestinienne». Soupçonnés de complicité, plusieurs d'entre eux ont été entendus. Le domicile français d'Alain Soral a été perquisitionné. Sur le fond, rien de nouveau. L'auteur de «Comprendre l'empire» est déjà suspecté de sympathiser avec les idées du régime chiite. Par ailleurs, il a souvent développé l'idée d'un supposé complot juif mondial, Israël étant considéré comme l'incarnation étatique de cette réalité qu'il dénonce. En France, il a déjà été condamné pour «haine raciale» pour des déclarations sur les juifs. En juin dernier, à l'issue d'un énième procès, la justice hexagonale a requis un an d'emprisonnement et 4000 euros d'amende pour d'autres attaques jugées antisémites proférées en 2020. Fuir en Suisse L'écrivain n'était pas présent à l'audience cet été. Toujours selon la presse française, il ne répond pas non plus aux sollicitations des autorités hexagonales pour notamment le bien de cette enquête antiterroriste. Les médias l'accusent de s'être installé en Suisse en 2019 pour fuir la justice. L'intéressé ne s'en est d'ailleurs jamais caché. Le Franco-Suisse a déjà publiquement expliqué qu'il a déménagé à Lausanne pour profiter de la protection helvétique: la Confédération n'extrade pas ses ressortissants. Cependant, Paris a la possibilité de recourir à l'entraide judiciaire. Pour cela, une demande devrait être adressée à Berne. Contacté, l'Office fédéral de la justice ne fait aucun commentaire sur des cas particuliers. Selon nos informations, le Ministère public de la Confédération n'a pas ouvert d'enquête pour «provocation au terrorisme». Le Parquet vaudois non plus. En Suisse, Alain Soral a déjà été condamné pour des propos homophobes contre une journaliste de la «Tribune de Genève». Une autre procédure est en cours pour des propos antisémites. Alain Soral conteste Me Renaud de L'Aigle est l'avocat du polémiste en France. Il nous répond que son client «conteste fermement toute provocation au terrorisme». Il ajoute que l'article de BFMTV «serait issu d'une violation du secret de l'instruction». Selon lui, le média ne justifie «d'aucune provocation au terrorisme de la part de [s]on client. Il en est ainsi réduit à évoquer la participation de M. Soral à une liste aux élections européennes de 2009 – qui date donc de seize ans – pour laquelle il a été question d'un financement du gouvernement iranien, ce qui a été démenti.» Alain Soral en Suisse Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Dominique Botti est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 Heures, spécialisé dans les enquêtes de terrain, les faits divers et l'actualité judiciaire. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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